Livraddict : L'hermine était pourpre

Helloooo !

Revoici de la lecture ! Avec le nouveau cru du prix du Quai des Orfèvres !

J'aime acheter et lire chaque année le nouveau lauréat de ce concours : en effet, ce prix littéraire, récompense un manuscrit inédit de roman policier présenté par un écrivain de langue française. (source le Point)

Le prix est choisi de manière anonyme par un jury présidé par le directeur de la police judiciaire (PJ) de la préfecture de police de Paris, Christian Flaesch, et composé d'une vingtaine de membres (policiers, magistrats, journalistes).

Pour la désignation du lauréat, outre la qualité littéraire, sont pris en compte l'exactitude matérielle des détails et le degré de réalisme avec lequel est décrit le fonctionnement de la police et de la justice.

Aujourd'hui, nous voici dans les coulisses police-tribunal d'une enquête pour meurtre.

Petit résumé qui n'en dit pas trop : (source lepoint.fr)

"L'hermine était pourpre" se déroule dans un coin retiré d'une province française où notables, avocats, magistrats et policiers vivent un peu dans un monde clos et feutré avec des habitudes tenaces.

Dans le village de Villecomte, Juliette Robin, l'épouse d'un célèbre avocat est retrouvée morte, étranglée notamment, "sur (un) lit de torture".

Le commissaire Baudry, amateur de bonne chère et policier un peu revenu de tout, est saisi de l'enquête. Il se trouve confronté à un procureur et un juge d'instruction pétris de certitudes, le second soupçonnant du meurtre un temps -- un peu vite -- le mari de la victime.

"Quand la justice est plus disposée à ouvrir les parapluies que les portes de prison", écrit l'éditeur en quatrième de couverture du livre laissant planer le mystère sur l'énigme et sur l'auteur du livre. C'est "un orfèvre des rouages judiciaires", précise seulement l'éditeur qui n'a pas souhaité communiquer la réelle identité de l'écrivain.

J'en pense quoi ?

Ben euh ... J'ai à la fois aimé et pas aimé. J'ai aimé l'ambiance, l'enquête, les caractères tranchés. Je n'ai pas aimé cette impression de lenteur de la machine judiciaire, ces destins manipulatoires.

Peut-être, en fait, que cela me parait trop réel et trop possible. Je pense pourtant que, même si je n'ai pas aimé, c'était aussi une réaction voulue par l'auteur, montrer la réalité des faits, caractéristique propre au Prix du Quai des Orfèvres.

Donc le contrat est bien rempli, le roman me suit encore après sa lecture et me fait réfléchir !

A l'année prochaine pour un nouveau cru !

Comments

[It's me !]

Merci pour l'info, je ne connaissais pas du tout. J'aime bien tes nouveaux billets sur tes lectures.

Cela dit, une question essentielle reste ouverte : Où est donc ma tarte aux fraises ? (Ne prends pas ton air innocent en feignant ne pas comprendre, je proteste vigoureusement !)

Saperlipopette...